La Marie-Barjo en vrai !

 

Aux lecteurs du Secret Des Monts Rouges.
Si vous avez lu Le Secret Des Monts Rouges, vous savez que la vraie héroïne de ce roman est une péniche appelée « La Marie-Barjo ».
Elle m’a été inspirée par une péniche bien réelle, désaffectée, qui est restée ancrée pendant des années sur le bord du fleuve Tonle-Sap, à Phnom Penh, au pied d’un pont qu’on nommait alors « le pont cassé » parce que…
Et bien, parce qu’il était cassé !
Il se trouve que mon copain le (grand) photographe Serge Corrieras l’avait dans ses archives et qu’il m’a aimablement autorisé à en disposer.
Je vous l’offre donc. 

La vraie Marie-Barjo de Broken Bridge

La vraie Marie-Barjo de Broken Bridge

 

Et puis, en prime, voilà encore une petite brochette d’images des eaux cambodgiennes, toujours signées du même Serge Corrieras.

Mais je vous en reparlerai très bientôt, de cet intéressant coco là !

 

4 commentaires

  • Oliv' dit :

    Sacré la Marie-Barjo ! Elle semble toute penaude… mais en même temps prête à l’action la bougresse, un peu comme tapie et prête à surgir des flots boueux pour remonter la jungle à l’affùt des trafficants d’opium… ça y est me voilà reparti avec Haig et ses acolytes !

    Moi les péniches m’ont toujours inspiréThierry… peut-être parce que j’ai grandi à côté de Conflans Ste Honorine qui est – comme chacun sait.. – la capitale de la batellerie en France, puis ensuite j’ai eu un pote qui s’était payé un Tjalk hollandais d’une 15zaine de mètres qu’il avait amarré sur la Seine tout prèt du Bois de Boulogne et au bord duquel nous passions des soirées à parler de Monfreid et ses croisières de Hasch…

    J’étais réellement passioné à cette époque et nous étions même montés en voiture jusqu’en Hollande pour voir si des fois y aurait pas eu une bonne occase à pas cher, mais en Hollande c’est carrément leur culture donc il ne faut pas espérer trouver une péniche en dessous de son prix de marché.
    Non Thierry tout ça pour te dire – j’en viens au fait scuse’moi les digressions… – que j’avais fini par convaincre ma tante Jacqueline d’acheter une péniche, elle qui a toujours vécu dans un pavillon dans le sud prèt de Toulon, et avec son compagnon, ils sont allés à St Jean de Lôsne prèt de Dijon – je te parle de ça il y a 15 ans maintenant – et ont acheté leur péniche – un peu grâce ( à cause.. ) de moi !

    Une belle péniche de transport de 24m qu’ils ont entièrement transformée en appartement flottant – et qui ressemble étrangement à la Marie-Barjo ! Seul le nom est un peu crétin, je te l’accorde, puisqu’elle s’appelle Poupette, mais bon , bref, passons..

    Alors voilà la fin de l’histoire, on y est presque : début 2014 la vieille maman du compagnon de ma tata ( Hervé ) décède et lui laisse en héritage un pavillon qu’il s’empresse de vendre… pour acheter son rêve : un voilier de 13 m pour faire le tour du monde !

    Du coup la péniche est en vente depuis peu Thierry !

    Donc si ça te tente, tu peux faire une virée jusqu’à Montech dans le Tarn et Garonne pour une visite
    ( gratuite ) et pourquoi pas envisager de reprendre une vie de bohème sur les canaux français comme ils ont fait ces dernières 15 ans – je me renseigne du prix et te tiens au courant !

    A plus – et vivent les marins d’eau douce !

  • Salut Olivier.Bon, Chapitre péniches. Dans la fin des années 80, j’appartenais à un groupe de peintres du mouvement dit « figuration libre ». Ils peignaient, j’écrivais des poèmes sur leurs toiles / papiers kraft / direct sur le mur. On squattait un atelier à Paris du côté de Bastille. La vieille dame suisse propriétaire, informée par la police de notre présence, a dit que si c’étaient des jeunes peintres qui occupaient sa lointaine propriété, elle en était heureuse. Et que, donc, il fallait nous foutre la paix. Mais un jour, la vieille dame mourut et ses héritiers n’étaient pas du tout d’accord avec sa vision de s choses. Comme j’étais le seul de la bande à faire du fric (Brigade Mondaine surtout), j’ai acheté pour quelques briques une épave de péniche qui s’appelait « L’Agénor ». Je n’ai pas été long à me rendre compte que je n’avais pas la taille, ni mes potes, à rénover cette espèce de cathédrale de gros métal de 38, 75 m. Résultat, l’Agénor est devenu pendant des années une sorte d’asile flottant pour artistes précaires de la région parisienne. Mon meilleur pote de l’époque, Mano Solo, a tapé son père, le dessinateur Cabu, et est allé s’en acheter une en Belgique, qu’il a ancré derrière la mienne. Puis, c’est un autre pote, le peintre Fred Kleinberg, qui a fait de même. Un village de péniches occupé par des cinglés de tous poils. J’ai fini par la donner au copain qui s’en occupait le plus, un nommé Mamak, poteau parmi tous les poteaux. Aujourd’hui, je ne sais pas ce qu’elle est devenue. Je soupçonne qu’elle a coulé, car elle avait la maladie des vieilles coques : elle se vrillait. A partir de là, des failles se forment et puis voilà…
    Longue vie à Poupette.
    Mon prochain bateau, moi, il prend la mer. Quand le vent tournera et tout ça.
    Merci pour tes messages et tes encouragements, Olivier.Et je te dis pour le Bouquin-Quizz dans quelques jours…

  • Oliv' dit :

    Bah mon vieux un beau chapitre à ton CV celui de la péniche… Un Freyssinet carrément ! Oui évidemment ça prend de la place, et quand il faut gratter la rouille pour repeindre, bonjour les coubatures…
    Thierry le fait de vivre à l’étranger me coupe de pas mal d’infos françaises et en lisant ton msg je me suis intéressé au parcourt de ton pote Mano Solo et je viens d’apprendre son décès que j’ignorais… je suis resté tout c…
    alors RIP Mano comme on dit dans ces circonstances.
    En tout cas j’imagine que vous avez dù passer de bons moments à vos bords respectifs, j’espère que tu as gardé ton ciré jaune, on ne sait jamais !

    Pour l’anecdote ma tata a donc acheté ce voilier d’occase en avril de cette année dans le port d’Hendaye, et malgré une expérience de navigation très limitée ils ont appareillé 2 mois plus tard direction la Méditerranée et ont donc fait cet été tout le tour de l’Espagne ( Portugal compris ! ) et se sont arrêtés pour l’hiver à Rosas, à la frontière franco -espagnole… Prochaine étape : Venise pas très loin de chez moi donc l’été prochain ils voudraient faire le tour de l’Italie – elle est grande l’Italie…

    Bref à 60 ans lui et 70 elle ils n’ont peur de rien et épatent toute la famille. Ensuite ils voudraient aller jusqu’aux Marquises car Hervé a pour projet de se faire enterrer ( le plus tard possible..) à côté de Jacques Brel et Gauguin… un peu fondus je te dis !

    A Tchao !

  • Eddy dit :

    Cool la Marie Barjo ! c est comme ca que je l imaginais !

    A ces personnes qui ont plusieurs vies ! sacré anecdotes toutes ces histoires ! Moi aussi j avais un copain, sa mère s était case avec un fabricant de péniche hollandais qui avait décider d arrêter d en vendre et d en profiter de ses péniches ! il a fermé boutique, passé des écluses et est tombe amoureux au Roches de Condrieu, au Sud de Lyon. Cette ami s est engagé dans la marine et je n e l’ ai pas revu depuis ! Puisse ses rêves et sa passion comblées.
    C est sur que la vie en bateau alimente bien des fantasmes. Ca ne m étonnerait pas que j’ essaye un jour ou l autre !

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