Alma, l’inclassable conte testament du grand Zykë, paru chez Taurnada le 06 septembre dernier,part comme vous savez quoi ? Oui, des petits pois !
Merci pour lui, potesses et poteaux…
Aux quatre coins de la grande toile, nos copains bloggers en causent à vous savez qui ? Oui, à claviers raccourcis !
Vous savez quand ? Maintenant. Vous savez qu’on ? À foison…
Ci-dessous un échantillon à lire vous savez qué ? Oui, à volonté !
https://leslecturesdejoelle.blogspot.com/2018/08/alma-de-cizia-zyke.html
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(À suivre…)
3 commentaires
Bravo M’sieur Poncet d’avoir permis la sortie de ce livre tant attendu …. Je l’ai dévoré avec plaisir et émotion. Merci Thierry !
Je le lis ; c’est un vrai plaisir de retrouver Cizia qui s’adresse directement au lecteur comme à un vieux pote… émouvant!
« NON ! »
Alors le sol se souleva dans un grincement épouvantable. Une falaise de roche noire en jaillit. Les pauvres herbettes glissèrent le long des flancs et se transformèrent en poussière grisâtre. Les roseaux se flétrirent. Le lit du ruisseau asséché se peupla d’un tapis grouillant de vipères.
La falaise montait, montait, et montait encore, muraille de pierres de basalte sèches comme un désert et luisantes d’humidité, infinie façade plane et pourtant lézardée d’éraflures, lisse mais crevassée de failles, neuve et rongée des lèpres de l’éternité. Des niches s’y étaient formées, au fond desquelles s’agitaient follement, immobiles, de terribles gnomes aux têtes de cloporte. Au sommet que nul regard ne pouvait distinguer poussaient des gargouilles aux faces de fauve reptiles dont les gueules brandies mordaient à plein crocs cette nuit si dense qu’elle était matière. Plus haut encore, en des cimes que nul ne pouvait contempler ni même imaginer, s’éparpillaient des nuées de freux aux envergures monstrueuses et aux yeux pleurant du sang.
Dans la sacristie, au coeur de la cathédrale Santa Maria della Sede, le Grand Inquisiteur frappa du poing la table dont l’épais chêne fut fendu par le milieu.
« La peste soit de son entêtement ! »
Il resta un moment courbé, haletant. Puis il se redressa et tourna le visage vers le plus proche vitrail, refusant de poser son regard sur la petite fille. Et ce fut du coin de la bouche, à voix basse, comme un prisonnier s’adresse à un autre en cachette des gardiens, qu’il lui demanda :
« Comprends-tu que tu m’obliges à te condamner ?
– Ce n’est pas moi, monseigneur, répondit calmement Alma, ce n’est pas moi, c’est lui. »
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Ce livre est tout simplement magnifique et boulversant, merci.